Critique : Planète 51, de Jorge Blanco, Javier Abad et Carlos Martinez

Publié le par Eric Primault

...avec les voix de Vincent Cassel, Dimitri Rataud… et des frères Bogdanoff !

 

Planete 51.jpgL’inversion des rôles : le pitch préféré de Joe Stillman, scénariste de Shrek 1 et 2, est à nouveau à l’œuvre dans Planète 51. Charles Baker, astronaute américain, débarque sur une planète, sorte de jumelle « années 50 » de la Terre où les habitants sont vert pastis (d’où le nom, sans doute mmmmh ?) et les connaissances en astronomie se limitent à des films de série Z remplis d’ « Humaniacs » bouffeurs de cervelle. Donc, dans Planète 51, l’Alien, c’est le Terrien, et avec l’aide d’une bande d’amis menés par Lem, le jeune assistant de l’observatoire, il a 72 heures pour retourner dans sa capsule en orbite autour de la planète.

 

planete-51-Rover.jpgRéalisé en Espagne, par un des créateurs de la série de jeux vidéo Commandos, le film est graphiquement bien fichu. Bon travail sur les reflets, plans bien pensés, spectaculaires et participant à l’humour… l’ensemble est vraiment plaisant, avec toutefois une tendance à soigner certaines séquences clés – réellement impressionnantes - au détriment d’autres. Les personnages sont bien construits, avec une mention spéciale pour Rover, le robot fonceur obsédé par les cailloux. Les très nombreux gags et références à la culture sci-fi et au cinéma de série Z sont vraiment bien vus,  et l’humour sait se faire féroce lorsqu’il s’agit de caricaturer l’armée. On ne s’ennuie pas une seule seconde. Bien entendu, on n’atteint pas la profondeur  et les multiples niveaux de lecture des chefs-d’œuvres du genre, mais l’ensemble est une vraie réussite.

Publié dans Cinéma

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